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Prêtre étudiant à SFX : découvrez mon diocèse de Cotonou

Érigé en 1955, puis confié au clergé local le 5 janvier 1960, l’archidiocèse de Cotonou est l’un des dix diocèses que compte la République du Bénin.

Couvrant une superficie de 3 344 km2 , il est limité au nord par le diocèse d’Abomey, à l’est par le diocèse de Porto-Novo, à l’ouest par le diocèse de Lokossa et au sud par l’océan Atlantique. Selon les estimations de 2016, sa population est estimée à 2 500 000 habitants dont les catholiques représentent 31 pour cent.

De 1955 à 2018, huit archevêques se sont succédé sur le siège épiscopal de Cotonou.
L’archidiocèse de Cotonou est aujourd’hui dirigé par Mgr Roger HOUNGBEDJI, de la congrégation des frères dominicains. Pour remplir sa charge pastorale, il bénéficie de la collaboration de 414 prêtres séculiers dont 361 diocésains, 53 religieux et 507 religieuses. Le dynamisme de l’évangélisation assurée par le clergé de l’archidiocèse de Cotonou a conduit à la naissance de plusieurs communautés chrétiennes qui, ces dernières années, ont été érigées
en paroisses : cette Église compte aujourd’hui 109 paroisses réparties en 11 vicariats.

Outre les prêtres nommés pour la pastorale paroissiale, plusieurs autres prêtres travaillent dans des institutions telles que :
1 – Les commissions diocésaines : au nombre de dix, elles sont chargées du clergé et des séminaires, de la vie consacrée et des vocations ; du laïcat, de la famille, de la catéchèse et de la liturgie, de la théologie et de l’inculturation, de l’éducation chrétienne, du développement et de la Caritas, de la Justice et de la Paix et enfin de la presse et de la communication.
2 – Les aumôneries diocésaines : elles s’occupent de l’Enfance missionnaire, de la jeunesse, des hôpitaux, de la musique sacrée, des groupes de prière, des écoles catholiques, etc.

Malgré la bonne volonté, la jeunesse et le dynamisme du clergé de l’archidiocèse de Cotonou, force est de constater que des défis majeurs restent à relever : il s’agit entre autres du chômage des jeunes, de la diffusion de la catéchèse en d’autres langues nationales outre les deux langues liturgiques du diocèse (à savoir le fon et le français), de l’exode rural, de la promotion de la
famille comme lieu d’apprentissage et d’éveil de la foi, de l’éducation pour tous, de la recherche scientifique et technique, de la prolifération des sectes et des cercles ésotériques, du syncrétisme religieux, du défi économique, etc. En ce qui concerne les missions, l’archidiocèse de Cotonou envoie ses prêtres ad extra ou ad intra dans les diocèses qui en ont besoin où ils ont le statut de Fidei Donum. De plus, plusieurs prêtres de Cotonou poursuivent leurs études à Rome, en Espagne, en France, au Canada, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin.

L’archidiocèse de Cotonou, fort de son jeune âge, est en progression et quand on regarde vers l’avenir, on constate qu’il a beaucoup à donner à l’Église universelle, à cause de la floraison des vocations. Depuis plus de dix ans, il ordonne en moyenne chaque année une quinzaine de prêtres. La demande de Jésus à ses disciples de « prier le maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson » a eu un écho favorable et les fidèles n’hésitent pas à laisser leurs enfants aller au séminaire pour venir moissonner dans la vigne du Seigneur. N’est-ce pas la visibilité de la foi authentiquement vécue par les fidèles de l’archidiocèse de Cotonou ?

Père Bertrand NOUDEHOU, prêtre étudiant

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